L’état-major de McLaren a été surpris à Austin comme à Mexico. Heureusement surpris.
Andrea Stella, le directeur d’écurie, ne s’attendait pas à ce que la voiture orange soit aussi performante au Texas, comme dans les virages lents de Mexico.
Et pourtant, le rythme de course de Lando Norris en particulier, y compris dans la section sinueuse du Stadium, était météorique, permettant au Britannique de remonter du fond de grille à la 5e place.
Les virages lents étaient censés pourtant être la faiblesse de la MCL60… comment donc expliquer cette bonne surprise mexicaine selon Andrea Stella ?
« Je ne m’attendais pas à avoir une demi-seconde de retard [en qualifications] et je ne m’attendais pas à être aussi compétitif [en course], donc je pense qu’il y a un peu d’analyse à faire. »
« C’est un schéma que nous devrons assembler comme un puzzle. »
« L’autre élément qui est assez particulier ici au Mexique, c’est qu’à basse vitesse, on peut utiliser des hauteurs de caisse qu’on ne peut normalement pas utiliser sur d’autres circuits, simplement parce qu’on peut régler la voiture assez bas. D’une certaine manière, nous atténuons donc certaines de nos sensibilités, des caractéristiques de notre voiture. »
« Mais en fait, ce qui s’est passé en qualifications, c’est que nous avons commencé à souffrir à haute vitesse, Lando a perdu la voiture à haute vitesse. Nous devrons analyser tout cela, car il ne s’agit pas d’une interprétation simple. »
Dans ces conditions qui demeurent positives, Andrea Stella a-t-il le droit d’être encore pessimiste pour Interlagos ? McLaren ne va-t-elle pas encore être heureusement surprise ?
« Avant ce triplé de courses, j’aurais dit que le Brésil serait difficile pour nous. »
« Mais après avoir vu ce que nous pouvons faire en course à Austin et au Mexique, je suis un peu plus optimiste. Si nous mettons en place le week-end, nous pourrons faire une bonne course. Et si nous réussissons notre week-end, nous pourrons nous battre pour les podiums. »
Pour l’an prochain cependant, McLaren entend élargir la fenêtre de fonctionnement de sa voiture, pour qu’elle soit à l’aise dans tous les types de virages.
« Nous sommes encore un peu courts. Si nous priorisons les virages à vitesse moyenne et à faible vitesse, nous rencontrons d’autres problèmes dans les virages à grande vitesse. Il y a beaucoup de compromis à faire. »
« Le travail que nous entreprenons pour l’année prochaine est donc [d’être un peu moins limités. »
McLaren recule le samedi pour être plus forte le dimanche ?
Un constat prédomine aussi : McLaren a reculé le samedi pour mieux rebondir le dimanche.
Lando Norris s’est bien sûr qualifié en fond de grille à Mexico, mais même Oscar Piastri, en Q3, était à une seconde de la pole.
Andrea Stella est aussi conscient de ce bouleversement des performances chez McLaren, qui ne semble pas si inquiétant à première vue puisqu’après tout, c’est le dimanche qu’on marque des points…
Mais les évolutions seraient-elles en cause ?
« C’est une hypothèse de travail que nous devons étudier de manière rigoureuse. Il est intéressant de noter qu’avec la nouvelle voiture, il semble que nous ayons gagné en termes de rythme de course et que la situation est devenue un peu plus délicate pour les qualifications, c’est donc un élément que nous devons également comprendre. »
« Même avec Lando, nous avions juste besoin de faire un tour propre et la voiture a été inconstance… et ça l’a en quelque sorte surpris, et nous avons perdu le tour. »
« Il y a donc un peu de travail à faire pour comprendre pourquoi la voiture semble s’être dégradée en termes de prévisibilité dans les conditions de qualification, alors qu’elle semble plus compétitive en course. »
>>> Read full article>>>
Copyright for syndicated content belongs to the linked Source : NextgenAuto – https://motorsport.nextgen-auto.com/fr/formule-1/le-mystere-de-mclaren-f1-pourquoi-la-mcl60-est-elle-si-rapide,186375.html