Les évolutions apportées par Ferrari, à Imola, permettent bien à la SF-24 d’être une voiture gagnante, capable de jouer les victoires de Grand Prix en Grand Prix.
Sur un circuit certes unique et particulier, la Scuderia l’a bien montré à Monaco, avec la pole et la victoire de Charles Leclerc, mais aussi avec la 3e place de Carlos Sainz.
La deuxième victoire de Ferrari cette année en annonce-t-elle donc bien d’autres ? Et pourquoi pas dès le prochain Grand Prix, à Montréal ?
Interrogé sur l’optimisme gonflé à bloc chez les Rouges, Charles Leclerc a remis en contexte la progression de Maranello.
« Le tournant de la saison a eu lieu il y a quelques courses déjà. Nous n’avions pas vraiment la voiture pour gagner une course lors des derniers Grands Prix. Cependant, nous l’avons fait ici, à Monaco, et je savais qu’il fallait saisir l’opportunité, et c’est ce que j’ai fait. Sur ce point, nous avons fait du très bon travail. »
« J’ai eu deux qualifications où j’ai eu du mal au début de la saison, mais à partir de là, j’ai travaillé sur mon rythme de qualification, et depuis, je suis extrêmement content du travail que nous faisons. Donc, oui, je suis vraiment content de la façon dont cela se passe, et j’espère que cela nous amènera à de nombreuses autres victoires. »
« Il ne faut pas trop s’emballer, car Monaco est un circuit très spécifique, et nous avions une très bonne voiture ce week-end à Monaco. Cela ne veut pas dire que cela va durer jusqu’à la fin de l’année, mais si l’on regarde les premières courses de la saison, nous avons fait du bon travail en maximisant toutes les courses et oui, nous allons continuer comme ça. »
31 points ’seulement’ séparent désormais Max Verstappen de Charles Leclerc au classement ; et au classement des constructeurs, l’écart n’est que de 24 points entre Red Bull et Ferrari.
Cela ne donne-t-il pas des envies de titre au prince de Monaco ?
« Oh, c’est 31 ? Oh, quelqu’un m’a dit 23, alors j’étais excité. Mais 31, c’est bien. Je veux dire, je le prendrai de toute façon, mais c’est un peu plus que ce qu’on m’avait dit. »
« Mais je ne pense pas au championnat pour l’instant, et il est encore trop tôt dans la saison. Les évolutions que nous avons apportées à Imola, nous devons encore voir si elles fonctionnent bien et où elles nous mèneront. Ensuite, il s’agit de maximiser tous les week-ends et, je l’espère, petit à petit, nous y parviendrons. »
Compte tenu de la méforme de Sergio Pérez, Ferrari n’est-elle pas encore mieux placée au classement constructeurs qu’au classement pilotes selon Charles Leclerc ?
« Mon bon sens me dit que sur des circuits normaux, Red Bull devrait toujours être favori. Dominer, comme nous l’avons vu, espérons-le, non. Mais favoris, oui. Et puis ce sera une lutte très serrée avec McLaren et nous. Je pense que nous sommes tous les trois à un niveau très similaire. Notre dernière référence de circuit normal est Imola et Miami. Et si je vois ces deux circuits, nous semblons être à un demi-dixième de McLaren et peut-être à un ou deux dixièmes de Red Bull. Et oui, cela signifie toujours que tout petit progrès, toute petite évolution, toute petite chose que nous apportons à la voiture peut la faire basculer vers une victoire de course potentielle ou une voiture gagnante. À Monaco, nous avons toujours été forts. »
« Les circuits urbains comme Singapour et Monaco l’année dernière montrent les points forts de la Ferrari. Et en même temps, en étant à 24 points des Red Bull, vous voyez que lorsque vous les mettez sous pression… Max a fait une erreur en Q3, Checo a été éliminé en Q1. Nous avons tous besoin d’être là, vous savez, pour montrer que ces choses peuvent arriver à Red Bull aussi. Et la journée de samedi en est le meilleur exemple. »
La « touche Vasseur » continue de montrer son efficacité à Maranello. Monaco représente la troisième victoire sous l’ère Vasseur, la deuxième de cette année.
Et Charles Leclerc redit donc tout le bien qu’il pense de son patron…
« Je n’ai aucun doute. Depuis le premier jour où il est arrivé, il a tout ce qu’il faut pour ramener l’équipe là où elle doit être, c’est-à-dire championne du monde. Il a une vision tellement claire de ce qu’il veut accomplir et de la manière d’y parvenir. Il ne perd pas de temps et c’est certainement sa force, et je pense que sa vision est vraiment bonne. Nous échangeons très souvent sur la manière dont il veut atteindre ses objectifs. J’ai toujours été entièrement d’accord avec la façon dont il veut changer les choses pour atteindre nos objectifs. Je n’ai aucun doute sur le fait qu’il est la bonne personne et qu’il aide l’équipe à atteindre ses objectifs. »
Sainz n’imaginait jamais Ferrari en pareille position après Bahreïn
Du côté de l’autre pilote Ferrari, Carlos Sainz, le ton est-il plus prudent ou plus optimiste ? Que pense le 3e de Monaco de la lutte à trois en cours, entre McLaren F1, Ferrari et Red Bull ?
Max Verstappen a dit que Red Bull devrait être en difficulté sur d’autres circuits encore, mais Carlos Sainz le croit-il ?
« Nous aurons nos chances sur ce genre de circuits. Je pense que McLaren aura ses opportunités, mais quand je parle d’un circuit normal, nous pouvons peut-être parler de Barcelone. Le Canada… c’est assez spécifique, mais à Barcelone ou sur n’importe quel circuit européen, que je considère comme un circuit normal, je pense toujours que Red Bull sera favori, mais je ne pense pas qu’ils domineront comme ils l’ont fait par le passé. »
« C’est une bonne nouvelle pour le championnat. Et cela vaut juste la peine d’être à un ou deux dixièmes en qualifications, parce que même s’ils sont favoris, ils ne peuvent pas se permettre de faire des erreurs. Et c’est là que Ferrari et McLaren peuvent capitaliser. Après la première course à Bahreïn, personne n’était dans cette position-là. »
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